Interview de M. Nesim Fintz, Directeur de l’EISTI.nesim_fintz

Comment définiriez-vous PACRRET en quelques mots ?
PACRRET, c’est le réseau à très haut débit de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise ; il facilitera sans aucun doute l’échange des données entre différents collègues.

Quelles sont les raisons pour lesquelles vous avez souhaité que votre établissement participe au projet PACRRET ?
Il y a deux raisons. La première raison est strictement cergy-pontine : le réseau permet d’être en liaison avec les autres établissements d’enseignement supérieur, les autres institutions de la communauté. Et la deuxième raison, qui n’est pas des moindres, c’est que l’EISTI est une des trois écoles d’ingénieur françaises qui a deux sites : Cergy et Pau. Pau a déjà un réseau à très haut débit, donc PACRRET nous permettra d’améliorer la liaison entre nos deux sites.

Concrètement, qu’est-ce que le réseau PACRRET va apporter à votre établissement ?
Il faut quand même savoir qu’aujourd’hui nous sommes une des écoles qui a un débit assez important de 2 mégas. Nous avons un peu plus de 500 élèves ingénieurs et environ 30 enseignants-chercheurs donc, pour l’instant, ce débit était suffisant. En revanche, pour tout ce qui est transmission d’images, visioconférences, etc. PACRRET va fluidifier les échanges, la transmission de données, en particulier avec l’étranger.

A long terme, avez-vous une idée des applications possibles de PACRRET ?
Non, parce que cela ne dépend pas simplement de nous, cela dépend aussi du degré d’implication de chacun des établissements membres de PACRRET.

Envisagez-vous éventuellement un partage des contenus sur le réseau ?
Sans aucun problème. Nous sommes assez avancés en ce qui concerne le e-learning. Nous avons pas mal de nos cours déjà  » e-learnisés  » consultables, pour l’instant, en Intranet ; mais nous ne voyons absolument aucun inconvénient à ce qu’ils puissent être mis en commun par la suite.

Que pensez-vous du partenariat entre des établissements d’enseignement publics et privés ?
Le plus grand bien ! Nous n’avons pas attendu PACRRET pour avoir des relations soutenues aussi bien avec l’université de Cergy-Pontoise qu’avec l’ENSEA, qui est une école publique et avec qui nous avons des relations de partenariats assez importantes.
De la même façon, nous avons un centre de recherche commun avec l’université de Pau et des pays de l’Adour. Nous sommes donc habitués à ce partenariat public/privé que nous essayons de fortifier depuis plusieurs années déjà.

Et de la mutualisation entre les établissements d’enseignement supérieur et les collectivités locales ?
Si les collectivités locales jouent le jeu, c’est très bien ; et je voudrais souligner qu’à Cergy-Pontoise, c’est le cas. Les collectivités sont d’excellents interlocuteurs de l’enseignement supérieur, donc je suis pour avoir les meilleures relations avec eux. Et si on peut leur apporter à notre tour quelque chose, ce sera avec plaisir.

Le mot de la fin
Je voudrais vraiment insister sur un point, je le dis à toutes les réunions, mais c’est important. Je souhaiterais remercier M. Imhoff de l’université de Cergy-Pontoise et M. Lefèbvre de l’ESSEC qui ont fait un excellent travail et, franchement, je pense que nous leur devons beaucoup.